Décès de Pascal Clément
En apprenant le décès de Pascal Clément, que je savais très malade ces derniers temps, j’ai immédiatement eu une pensée pour sa famille, et notamment ses quatre enfants.
Il était de ceux dont la personnalité ne laisse personne indifférent et il a profondément marqué la vie politique de notre département, incarnant totalement une période durant laquelle le cumul des mandats était la norme. Pendant plus de trente ans, il s’est ainsi consacré à la chose publique en occupant des mandats à tous les échelons de notre République : de maire à ministre, en passant par député, président de la communauté de communes, conseiller général et président du conseil général.
C’est à Saint-Marcel-de-Félines, dont il avait été maire de 1977 à 2001, et conseiller général de 1982 à 2008, que nous nous sommes rencontrés. La confrontation a été immédiate entre nous et n’aura jamais cessé, même (et peut-être surtout) après que je l’aie battu aux élections cantonales.
Nos convictions politiques étaient aux antipodes. Nos visions même de l’engagement politique et du rôle de l’élu étaient diamétralement opposées. Et pourtant, paradoxalement, s’il n’avait pas été là, je ne serais pas sénateur aujourd’hui car c’est lui qui m’a convaincu de la nécessité de m’engager en politique (milieu dont je ne connaissais rien) pour faire changer les choses.
Je présente toutes mes condoléances à sa famille et à ses proches.
