Assemblée générale de l’AIMV : une association au service de nos aînés

Mardi après-midi se tenait l’assemblée générale de l’Agir Innover Mieux Vivre (AIMV), une association de maintien, d’aide, d’accompagnement et de soins à domicile dans la Loire, créée en 1956. Devant de nombreux adhérents, l’heure était au bilan – présenté par la directrice Jocelyne Labouré – d’une année 2018 réussie, où l’équilibre financier a été atteint, laissant présager des bénéfices pour l’année 2019. Au total, ce sont 1 149 salariés qui accompagnent près de 13 000 personnes, dans 165 communes du département. Comme les autres structures du secteur, l’AIMV rencontre toutefois de vraies difficultés pour recruter et s’était mobilisée aux côtés des salariés pour une revalorisation du métier. J’avais interpellé le Gouvernement par le biais d’une question écrite sur ce sujet.

Après présentation des avancées dans les divers services de l’association, s’en est suivie une table ronde, sur le thème « Bien vieillir – L’aide et l’accompagnement à domicile demain », avec comme intervenants Georges Ziegler, Président du conseil départemental de la Loire, Alain Poulet, Secrétaire général de Senior Autonomie, Régis Gonthier, chef du pôle gériatrie du CHU de Saint-Etienne, et Yves Perrin, président de l’AIMV. Tous ont évoqué les efforts financiers et humains à réaliser dans les prochaines années, pour faire face au défi du vieillissement de la population. L’objectif étant de permettre à chacun de vieillir dans de bonnes conditions. Pour cela, il faudra que les décideurs publics, à tous les échelons, prennent leur part face à cet enjeu majeur : après les paroles, il faudra passer aux actes.

Etant au même moment au Sénat où avait lieu le vote solennel sur la loi « Ecole de la confiance », j’étais représenté à cette assemblée générale par ma collaboratrice Isabelle Dumestre. Je tiens à les assurer de mon soutien dans leur indispensable action d’accompagnement, malgré un contexte économique toujours plus compliqué. Je serai ainsi mobilisé pour relayer leurs préoccupations dans le cadre du projet de loi « Grand âge et autonomie » que nous examinerons au Parlement d’ici la fin de l’année.

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