Audition de Franck Riester, ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité
Ce mercredi 19 mai 2021, en commission des affaires économiques du Sénat, nous avons auditionné Franck Riester, ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité.
Durant cette audition, je l’ai questionné sur trois principaux sujets :
– le recul des exportations des filières agricoles et agroalimentaires durant l’année 2020, estimé à -3,4% par un récent rapport de FranceAgriMer,
– les clauses et limites exigées par le Gouvernement dans les négociations entre l’Union européenne et les pays du Mercosur,
– les exportations de la filière chevaline vers des pays éloignés, alors que nous ne comblons pas notre propre demande.
Dans les négociations internationales, particulièrement pour le commerce, la prise en compte des enjeux environnementaux et du bien-être animal est indispensable.
L’intégralité de mon intervention :
Monsieur le Ministre,
J’ai trois rapides questions.
Tout d’abord, sur nos filières agricoles et agroalimentaires, un récent rapport de FranceAgriMer fait état d’un recul de 3,4% de nos exportations dans ces secteurs pour l’année 2020.
Ainsi, je souhaiterais savoir quelles sont vos premières évaluations sur ce début d’année 2021 à ce sujet ? Est-ce que ce ralentissement se confirme ?
La deuxième question concerne le Mercosur, vous vous êtes beaucoup expliqué à ce sujet-la. J’ai juste un complément d’information à vous demander : est ce que vous allez exiger les clauses miroirs dans le cadre du Mercosur ?
Enfin, une question plus sectorielle, sur les exportations de la filière chevaline, où plusieurs associations ont révélé l’absurdité d’un système uniquement basé sur la réduction des coûts et ne prenant aucunement en compte les enjeux environnementaux et le bien-être animal.
En effet, nous exportons de nombreux chevaux vivants vers le Japon pour la consommation de sa viande, alors que dans le même temps nous importons près de 85% de la viande chevaline que nous consommons par manque de disponibilité.
Ainsi, Monsieur le Ministre, comment prenez-vous en compte les enjeux de bien-être animal et de relocalisation de notre production dans les négociations internationales ?
Voici la réponse du ministre :
